Le silence

Comme tous les jours après mon lever matinal, je passe mon coup de balai, fais une machine s’il y a du linge et me mets à préparer le repas pour toute la famille.

Seulement, mon mari  est là, derrière moi. Il m’entend, il m’espionne, il m’épie. C’est le silence, les mots ne sortent pas, je n’ai rien à lui dire, je baisse simplement les yeux pour ne pas croiser son regard hypocrite et haineux.

Ainsi je m’affaire.

Soudain, il me fait une remarque, je n’ose rétorquer, j’acquiesce, de toutes façons à quoi bon répondre, j’aurai de toutes façons les torts. Il se fâchera si j’essaie de le contredire, et j’aurai droit à des menaces, à des gestes violents, des gifles. Je suis donc impuissante devant cet homme.

Je ne peux rien dire, je ne peux que faire ce qu’il m’oblige à faire.

Qui viendra à mon aide, j’aurais bien trop la honte de dévoiler mon malheur dans les rues. Et quand bien  même,  dans la rue, on me jugerait. C’est à mon « adorable » mari que viendraient les compassions. Ils me jugeraient d’instigatrice et provocatrice des faits. Ils s’amuseraient à me salir et à me jeter des pierres, ou des mots dénigrants.

 Le gouvernement ne s’est jamais véritablement mobilisé pour défendre le statut de la femme.

Qu’elle soit traitée comme une esclave ou réduite à un objet, ou vivant comme une misérable, les intérêts du gouvernement sont tournés vers d’autres directions.

Les femmes dans le monde enrichissent les pays en leur fournissant leurs enfants mais qu’ont-elles en retour ?

Demandons-nous si elles peuvent s’exprimer pleinement, sans craindre le pire, demandons-nous si leurs conditions de vie sont envieuses, demandons-nous si le rythme de vie qu’on leur fait mener leur est adapté, demandons-nous si le système social et si les infrastructures sont en adéquation avec leur vie !

Femmes, pourquoi vous taire, comment expliquer cette domination, pourquoi craindre celui qui devrait vous aimer, vous choyer.

Femmes soyez fortes et affirmez-vous !

Regardez-nous, seule nous assumons le foyer. Donnons-nous le droit de travailler et de vivre dans la liberté. 

Cheveux courts

Georsges Sand, Chanel premières femmes à s'assumer pleinement, à ne pas ressembler à un stéréotype.

La coupe courte pour les femmes est un moyen de ne pas rentrer dans un stéréotype, désiré par les hommes. Elle permet la libération de la femme, sa prise de pouvoir et son émancipation.